Une des principales richesses du Burkina Faso
vient sans doute de l'expression de sa culture vivante
et non d'un folklore statufié par
les souvenirs missionnaires de notre enfance.
Jusque vers les années 70
les griots,musiciens et autres artistes traditionnels
avaient une place bien précise et connue de tous
au seing de la communauté villageoise.
Le soudain intérêt dans les années 80
des coopérants blancs pour tout ce qui touchait
la musique la danse et le théâtre
a propulsé toute une tranche de cette société
hors de son statut traditionnel
pour la mettre sous les feux de la rampe scénique mondiale.
Le choc fut rude et les effets s'en font sentir
jusqu'au jour d'aujourd'hui.
Un bilan sommaire de ces années nous amènerait à penser
que peu d'artistes ont vraiment bénéficié
de leur ouverture sur le monde,
de plus souvent ils ne sont même plus propriétaires
de leurs créations voir même de leur propre nom.
Autrement dit les musiciens ont plus souvent financé
la survie de leurs nombreux managements
que profité du salaire de leur propre labeur.
Le Net nous l'espérons offrira une alternative
à cette quadrature du cercle
en éliminant entre autre
quelques intermédiaires plus onéreux qu'utiles.
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